MA PHILOSOPHIE

Ma vision, ma philosophie

Équilibre, déséquilibre
« La santé c’est la vie dans le silence des organes“ R.Leiche

Dans notre vision occidentale, l’apparition d’une maladie trouve son explication quelque part à mi-chemin entre l’héritage génétique, la roulette russe statistique et l’entretien de la mécanique de notre corps.

Selon ce que l’on mange, notre lieu de vie, notre sexe, il y a un pourcentage de chance de développer telle ou telle maladie.

Or, il existe un autre point de vue, ou un ordre invisible des choses une trame sous-jacente sur laquelle le vivant s’appuie.

Un autre sur lequel nous pouvons parfois agir. Un espace où nous pouvons rechercher la source du problème à l’intérieur de la personne elle-même où le guérisseur ira interroger ce qui se trame dans ces autres mondes invisibles.

Car c’est dans cette dimension que ce travail s’équilibre, celui des individus mais aussi des sociétés voire du monde …

Tout problème individuel trouve sa racine dans cette part invisible, en soignant ce désordre chez l’individu on soigne, on ré harmonise cette trame sous-jacente. C’est la vision de certains peuples premiers,  guérisseurs et la mienne.

Dans cette approche du monde, la notion de désordre s’exprime par des symptômes très différents. Il peut s’agir pour l’individu, d’un mal-être, d’un problème familial affectif psychologique, social, d’une maladie physique ou même d’un accident ou d un cauchemar récurent, dans cette vision le « trouble » ne se limite pas à ce que nous appelons pathologie.

Lorsqu’il y a un trouble, c’est qu’il y a une rupture de l’harmonie et pas seulement chez le patient. Souvent, les déséquilibres manifestés dans son corps sont en adéquation avec les plans personnels ou avec l’univers et son environnement physique, familial …

Là où la médecine occidentale cherche d’abord les causes du désordre et tente de rétablir les conditions initiales de fonctionnement, l’approche de la médecine traditionnelle détermine plutôt les blocages d’énergie.

Ensuite elle ne cherche pas à restaurer ce qui était, cela serait contraire au mouvement naturel de la vie mais par contre, elle envisage les symptômes comme des signes d’un état transitoire qui sont autant de leviers activés et à transformer pour atteindre un nouvel état d’être.

Ainsi nous agissons alors pour restaurer un nouvel équilibre.

Pour le patient c’est une invitation à retrouver un nouvel équilibre, en se mettant plus à l’écoute de ses besoins, de ce qui change en lui, de ce qui l’entoure. Une subtile alchimie, une façon particulière d’être au monde.

Le sens de la maladie a finalement moins d’importance que le changement intérieur qu’elle permet d’amorcer.

Pour le peuple Kagaba, c’est dans l’invisible que le visible se dessine, et c’est par la pensée et l’imaginaire que l’humain peut orienter ce qui va émerger.

Cette pensée doit donc participer à tisser avec le monde qui l’entoure un lien harmonieux.

Pourquoi je propose de partir sans informations pour établir votre diagnostic
Un de mes professeurs a coutume de dire  » Seul le corps sait “

Laissez parler la personne… cela est nécessaire et bénéfique jusqu’ à une certaine mesure pour elle, mais n’ écoutez que ce que son corps a à vous dire

Cela permet de connaître les besoins du corps et non ce que suppose la personne, la nuance est essentielle